Bernard Zink

Bernard Zink, figure bien connue du village, et du monde agricole est décédé le 2 juillet 2011, à l’âge de 82 ans. Avec lui, s’est éteint, un grand passionné des chevaux de trait comtois. Il était né le 17 août 1928 à Hagenbach, fils d’Albert Zink et de Cécile Wetzel.

 

Les parents agriculteurs, et leurs cinq enfants (dont il ne reste plus qu’Emma), ont tous très jeunes pris part aux travaux de la ferme. Bernard avait appris à traire les vaches à l’âge de cinq ans. C’est lui qui reprendra l’exploitation familiale. Il s’intéressait à tout ce qui touchait à la nature, il avait obtenu le diplôme de moniteur en arboriculture, et aux différentes saisons, il était toujours présent à la récolte des fruits. Durant l’hiver il travaillait en forêt comme bûcheron. Durant quelques années, il allait dans le vignoble faire les vendanges chez sa fille aînée.

 

Il était aussi de ceux qui ont connu les grands changements du monde paysan, avec la modernisation des machines agricoles. Mais Bernard Zink a gardé une véritable passion pour ses chevaux. C’était sa grande fierté lorsqu’il présentait ses chevaux de trait comtois aux concours. En 1963, il épousera Marianne Stimpfling d’Eglingen. De leur union sont nés cinq enfants, Marie-Rose, Bernadette, Astride, Georges et Clarisse. Et c’est avec un réel bonheur, qu’ils recevaient leurs sept petits-enfants.

 

Avec des organismes ruraux, il participait à de nombreux voyages. Il était aussi membre du club « Boule de neige » de Hagenbach.

Grand travailleur, Bernard avait toujours de quoi s’occuper, il a encore pris soin de planter le potager ainsi que le "Land" ce printemps. Il était aussi d’un grand soutien pour son épouse Marianne, à mobilité réduite, et il exécutait de nombreuses tâches dans la maison.

 

Ses obsèques ont eu lieu le mercredi 6 juillet, en l’église paroissiale de Hagenbach, en présence d’une assistance très nombreuse. La cérémonie religieuse, rehaussée par la chorale Sainte-Cécile, a été célébrée par le curé-doyen de Dannemarie, Raymond Ruhlmann, qui a rappelé dans son homélie, "le caractère bien trempé de Bernard, mais qui savait s’attendrir sur de petites choses, comme au début du printemps quand il allait cueillir les perce-neige, et les offrait tout simplement à de nombreuses personnes".