Mairie de Hagenbach – Haut-Rhin

Question-réponse

Que faire en cas de discrimination ?

Si vous êtes victime ou témoin d'une discrimination, vous pouvez signaler ces faits à la police ou à la gendarmerie. Vous avez également la possibilité de faire appel au Défenseur des droits ou à des associations de lutte contre les discriminations qui vous appuieront dans vos démarches. En tant que victime, vous pouvez déposer plainte contre l'auteur présumé des faits.

Collecter des preuves de la discrimination

discrimination réunir des preuvesCes faits peuvent être prouvés par n'importe quel moyen. Il peut notamment s'agir :
  • De témoignages d'amis, de collègues, etc.
  • D'échanges écrits avec l'auteur des faits (SMS, mails...)
  • D'enregistrements téléphoniques.
  • méthode du testingPar exemple, dans le cadre d'un test, une boîte de nuit refuse un groupe de personnes « typées » mais accepte juste après une groupe de personnes « blanches ». Il s'agit d'une discrimination raciale.

    Signaler les faits de discrimination à la police ou à la gendarmerie

    discriminationtchatd'infractionÀ tout moment, l'historique de discussion peut être effacé.Signaler une discriminationMinistère chargé de l'intérieurdéposer plainte

    Saisir le Défenseur des droits d'un cas de discrimination

    discriminationPar téléphoneVous pouvez contacter le Défenseur des droits au 3928 du lundi au samedi, de 9h30 à 19 heures (hors jours fériés).En ligneVous pouvez contacter les juristes du Défenseur des droits par messagerie instantanée (tchat) :Contacter le Défenseur des droits par messagerie instantanéeDéfenseur des droitsUn accès est prévu pour les personnes sourdes ou malentendantes :Antidiscrimination - solution réservée aux personnes sourdes et malentendantesDéfenseur des droitsLe fait de saisir le Défenseur des droit peut aboutir à 3 solutions :
  • Une médiation : désigné par le Défenseur des droits, le médiateur entend les personnes concernées. La médiation ne peut pas excéder 3 mois, renouvelable 1 fois.
  • Une transaction : le Défenseur des droits propose à l'auteur des faits une ou plusieurs sanctions (versement d'une amende, indemnisation de la victime, publicité des faits). En cas d'accord, la transaction doit être validée par le procureur de la République.
  • Une action en justice : si le Défenseur des droits a connaissance de faits de nature à constituer une infraction ou si l'auteur refuse la transaction, le Défenseur des droits saisit le procureur de la République.
  • À savoir

    Si vous saisissez le Défenseur des droits, vous pouvez également déposer plainte dans un délai de 6 ans à compter des faits. Ainsi, le Défenseur des droits pourra intervenir devant les juridictions pénales pour présenter son analyse du dossier.

    Obtenir l'aide d'une association de lutte contre les discriminations

    discriminationsCertaines associations peuvent se constituer partie civilePeuvent se constituer partie civile, les associations régulièrement déclarées depuis plus de 5 ans :
  • Se proposant de combattre le racisme ou d'assister les victimes de discrimination fondée sur leur origine nationale, ethnique, raciale ou religieuse
  • Se proposant de combattre les discriminations fondées sur le sexe, sur les mœurs , sur l'orientation sexuelle ou sur l'identité de genre
  • Ayant pour objet de défendre ou d'assister les personnes malades, handicapées ou âgées.
  • À savoir

    Les associations régulièrement déclarées depuis plus de 5 ans intervenant dans la lutte contre les discriminations ou œuvrant dans le domaine du handicap peuvent faire une action de groupe devant le tribunal judiciaire.

    Cette action peut être envisagée si plusieurs personnes ont été discriminées selon un même motif, par la même personne. Elle permet de faire cesser la discrimination et d'obtenir une indemnisation du préjudice subi.

    Engager la responsabilité pénale de l'auteur d'une discrimination

    discriminationjuridictions pénalesDéposer plainte

    Si vous êtes victime de discrimination, vous pouvez déposer plainte contre l'auteur des faits (par exemple, le propriétaire d'un logement, votre employeur).

    Si l'auteur des faits représente une personne morale (exemple : un gérant de boîte de nuit), vous pouvez également la mettre en cause.

    Le délai pour porter plainte est de 6 ans à compter des faits.

    La plainte peut être déposée auprès de n'importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie.

    Commissariatcommissariat_policeGendarmeriegendarmerie

    Vous pouvez demander l'assistance d'un avocat. Ce professionnel vous accompagne dès le dépôt de plainte jusqu'à l'éventuel jugement de l'auteur de la discrimination.

    AvocatConseil national des barreaux (CNB)

    Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

    Obtenir la condamnation de l'auteur des faits

    Si les faits dénoncés constituent une discrimination, l'auteur peut être jugé et condamné par le tribunal correctionnel.

    Si vous avez engagé la responsabilité d'une personne morale, elle peut également être condamnée à une peine par le tribunal.

    Les personnes physiques risquent des peines différentes de celles encourues par les personnes morales.

    Ces sanctions sont alourdies lorsque la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public (exemple : un restaurant) ou dans le but d'empêcher l'accès à un tel lieu.

    Personne physique

    Personne physique

    Cas général

    Cas général

    L'auteur d'une discrimination risque une peine pouvant aller jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.

    Discrimination dans un lieu accueillant du public

    Discrimination dans un lieu accueillant du public

    Si la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public ou pour empêcher l'accès à un tel lieu, l'auteur encourt une peine de 5 ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende.

    Personne morale

    Personne morale

    Cas général

    Cas général

    Si l'auteur des faits est une personne morale, il encourt une amende égale à 225 000 €.

    Il risque également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.

    Discrimination dans un lieu accueillant du public

    Discrimination dans un lieu accueillant du public

    Si la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public ou pour empêcher l'accès à un tel lieu, la personne morale encourt une amende dont le montant s'élève à 375 000 €.

    Elle risque également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.

    ExempleLe gérant d'une boîte de nuit refuse de faire entrer un groupe de personnes « typées » alors qu'il accepte un groupe de personnes « blanches ». Dans ce cas, il est possible d'engager la responsabilité pénale de la boîte de nuit. Ainsi, elle pourra être condamnée à payer une amende. La décision de justice pourra être publiée dans la presse.

    Collecter des preuves de la discrimination

    discrimination réunir des preuvesLa discrimination peut être prouvée par n'importe quel moyen. Il peut notamment s'agir :
  • De témoignages d'amis, de collègues, etc.
  • D'échanges écrits avec l'auteur des faits (courrier postal, mails)
  • D'enregistrements téléphoniques.
  • la méthode du testingPar exemple, dans le cadre d'un test, trois étudiants fictifs interrogent par écrit des responsables de masters sur les modalités de candidature à leurs formations. L'étudiant portant un nom de famille d'origine étrangère n'obtient pas la même réponse que les 2 étudiants dont le nom de famille à connotation française.

    Signaler les faits de discrimination à la police ou à la gendarmerie

    discriminationchatd'infractionÀ tout moment, l'historique de discussion peut être effacé.Signaler une discriminationMinistère chargé de l'intérieurdéposer plainte

    Saisir le Défenseur des droits d'un cas de discrimination

    discriminationPar téléphoneVous pouvez contacter le Défenseur des droits au 3928 du lundi au samedi, de 9h30 à 19 heures (hors jours fériés).En ligneVous pouvez contacter les juristes du Défenseur des droits par messagerie instantanée (tchat).Contacter le Défenseur des droits par messagerie instantanéeDéfenseur des droitsUn accès est prévu pour les personnes sourdes ou malentendantes.Antidiscrimination - solution réservée aux personnes sourdes et malentendantesDéfenseur des droitsLa saisine du défenseur des droit peut aboutir à 3 solutions :
  • Une médiation : désigné par le Défenseur des droits, le médiateur entend les personnes concernées. La médiation ne peut excéder 3 mois, renouvelable 1 fois
  • Une transaction : le Défenseur des droits propose à l'auteur des faits une ou plusieurs sanctions (versement d'une amende, indemnisation de la victime, publicité des faits). En cas d'accord, la transaction doit être validée par le procureur de la République
  • Une action en justice : si le Défenseur des droits a connaissance de faits de nature à constituer une infraction ou si l'auteur refuse la transaction, le Défenseur des droits saisit le procureur de la République
  • À savoir

    Si vous saisissez le Défenseur des droits, vous pouvez également déposer plainte dans un délai de 6 ans à compter des faits. Ainsi, le Défenseur des droits pourra intervenir devant les juridictions pénales pour présenter son analyse du dossier.

    Obtenir l'aide d'une association de lutte contre les discriminations

    discriminationsCertaines associations peuvent se constituer partie civilePeuvent se constituer partie civile, les associations régulièrement déclarées depuis plus de 5 ans :
  • Se proposant de combattre le racisme ou d'assister les victimes de discrimination fondée sur leur origine nationale, ethnique, raciale ou religieuse
  • Se proposant de combattre les discriminations fondées sur le sexe, sur les mœurs , sur l'orientation sexuelle ou sur l'identité de genre
  • Ayant vocation à défendre ou à assister les personnes malades, handicapées ou âgées
  • Ayant vocation à lutter contre l'exclusion sociale ou culturelle des personnes en état de grande pauvreté ou en raison de leur situation de famille
  • Cette constitution de partie civile a pour objectif l'indemnisation de la victime de discrimination.

    Engager la responsabilité pénale de l'auteur de la discrimination

    discriminationjuridictions pénalesDéposer plainte

    Si vous êtes victime d'une discrimination, vous pouvez déposer plainte contre l'auteur des faits (agent dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public).

    AttentionSi les faits ont été commis par un agent public, il est impossible de déposer plainte contre l'administration qui l'emploie. Seul l'agent qui a commis une discrimination dans l'exercice de ses fonctions ou de sa mission peut être reconnu pénalement responsable.

    Le délai pour porter plainte est de 6 ans à compter des faits.

    La plainte peut être déposée auprès de n'importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie. Vous pouvez également vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

    Commissariatcommissariat_policeGendarmeriegendarmerie

    Vous avez également la possibilité de vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts.

    Du dépôt de plainte jusqu'au jugement de l'auteur des faits, vous pouvez être assisté d'un avocat.

    AvocatConseil national des barreaux (CNB)Obtenir la condamnation de l'auteur des faits

    Lorsque l'agent dépositaire de l'autorité publique ou chargé d'une mission de service public qui commet une discrimination, l'administration qui l'emploie peut prononcer une sanction disciplinaire à son encontre.

    En outre, il peut être jugé et condamné à une sanction pénale par le tribunal correctionnel.

    Sanctions disciplinaires

    Sanctions disciplinaires

    Toute discrimination commise par un agent public dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions l'expose à une sanction disciplinaire.

    Sanctions pénales

    Sanctions pénales

    L'agent public qui a commis une discrimination dans le cadre de ses fonctions ou de sa mission encourt une peine de :

    • 5 ans de prison
    • 75 000 € d'amende.

    Il risque également des peines complémentaires telles que l'interdiction d'exercer l'activité professionnelle au cours de laquelle il a commis une discrimination.

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